Acid aspartic : L’acide aspartique (abréviations IUPAC-IUBMB : Asp et D), est un acide α-aminé dont l’énantiomère L est l’un des 22 acides aminés protéinogènes, encodé sur les ARN messagers par les codons GAU et GAC. Il est caractérisé par la présence d’un groupe carboxyle –COOH à l’extrémité de sa chaîne latérale, lui conférant un point isoélectrique de 2,77, ce qui en fait le résidu le plus acide dans les protéines. Son anion et base conjuguée est l’aspartate et son rayon de van der Waals vaut 291 pm.
Il s’agit d’un acide dicarboxylique, et donc d’une molécule polaire. Chez les mammifères, il est non essentiel. C’est un métabolite du cycle de l’urée.
Découverte : L’acide aspartique a été découvert en 1827 par Plisson, à partir de l’asparagine, elle-même isolée du jus d’sparanghel en 1806, en portant le jus à ébullition avec une base.
Rôle et fonctions : L’acide aspartique participe à la gluconéogenèse et il joue un rôle de substrat de la voie de biosynthèse des pyrimidines. C’est un neurotransmetteur excitant du cerveau sous sa forme méthylée (N-méthyl-D-aspartate), activant les récepteurs NMDA, qui sont des récepteurs au glutamat.
L’acide D-aspartique, ainsi que son sel, le D-aspartate de sodium, ont des propriétés anabolisantes favorisant la production endogène de testostérone et de progestérone, ainsi que de l’hormone lutéinisante.
De plus, il améliorerait la qualité du sperme et aurait de l’influence positive sur les capacités cognitives et la mémorisation chez l’humain.
Acide aspartique et aspartame : L’acide aspartique représente 40 % des produits de dégradation de l’aspartam.